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Saint-Bonnet-Avalouze


Vocable :saint Bonnet
Epoque :12e et 16e

Historique :La petite localité de Saint-Bonnet-Avalouze est située au-dessus de Laguenne, dans un secteur de vallons boisés. Les origines de l'église sont fort anciennes, comme l'atteste la châsse-reliquaire datée de l'époque mérovingienne. L'évêque clermontois saint Bonnet, mort au VIe siècle, y est honoré, comme le sont également saint Cosme, dont l'église possède des reliques, et saint Roch. Peu de choses sont connues de l'histoire de l'église, sinon qu'elle fut restituée -avec d'autres- par Adémar à l'abbaye saint-Martin de Tulle (testament de 930). Après la transformation de l'abbaye en cathédrale (1317), l'église fut placée dans les limites du nouvel évêché.

Descriptif :L'église est modeste: une seule travée de nef, dans laquelle ont été ajoutées deux petites chapelles latérales (celle du nord, à voûte d'ogives et liernes, est du XVIe); le choeur-abside, de plan rectangulaire, est séparé de la nef par un mur-diaphragme dans lequel est percé un arc en plein-cintre. Celui-ci retombe sur de solides pilastres, une corniche chanfreinée faisant la jonction. Le mur épais qui sépare le choeur de la nef constitue l'assise d'un clocher-arcade à deux ouïes. Aucune sculpture ni aucun décor à l'intérieur. Il n'y a que le portail , à l'extérieur, qui ait reçu un ornement (voir plus bas, rubrique "sculpture"); il est fait de deux voussures au cintre légèrement brisé, logeant un tore qui retombe sur deux colonnettes par l'intermédiaire de petits chapiteaux sculptés sans tailloir (mouluration limousine).
Le mobilier a quelque intérêt, et vaut notamment par son exceptionnelle chasse-reliquaire mérovingienne (VIIe ou VIIIe siècle): si le travail réalisé reste assez fruste, son antiquité en fait en revanche une pièce rare. Il s'agit d'un petit coffret en cuivre estampé et doré, cloué sur une âme de bois de chêne; ; le décor présente, sur une face, une croix à branches égales entourée de motifs d'entrelacs; sur l'autre face, une grande croix de saint-André détermine quatre espaces où apparaissent deux saints nimbés et deux croix potencées.
Une pietà du XVIe est également conservée dans le trésor. Statues intéressantes de saint Roch, saint Bonnet et saint Cosme (statues-reliquaires pour les deux derniers). A noter également, deux beaux petits tableaux du XVIIIe représentant une Assomption et un saint Augustin entouré par des anges.

Sculpture :Les seuls éléments sculptés sont en façade occidentale. Les deux chapiteaux du portail représentent un motif bien connu dans la région: celui du masque de lion crachant les tiges d'un feuillage. Plus originaux sont les deux félins sculptés en bas-relief et placés au-dessus de la porte d'entrée. Ils se font face, comme à la porte septentrionale de Saint-Martin de Brive (début XIIIe), et regardent le spectateur. Les lions assurent ici la fonction symbolique de gardiens de l'entrée du sanctuaire.

Sources :Poulbrière, Dictionnaire des paroisses du diocèse de Tulle (Tome3, p.36-39)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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